Le Timbre-PosteAnnée 1890

Journal du collectionneur, de Moens en février 1863.

https://archive.org/details/timbreposteetlet18631brus

 

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N°325
8 pages
Janvier 1890

 

Chronique.

...

FRANCE.
L'enveloppe pneumatique avait été employée depuis 1887, avec une surcharge sur le chiffre 75
qui la réduisait à 60 centimes. Cette enveloppe vient de paraître sans surcharge pour le même prix
et sans autre changement que le chiffre. Cette communication nous a été faite par M. Le Roy d'Etiolles :
60 centimes, carmin sur lilas
...

Page 6 - Le timbre de Bâle réimprimé.

Page 6 - Le 1 kreuzer, 1862, de Bade.

Page 6 - Le 10 mil 1867 d'Espagne, surchargé.

Page 7 - Les timbres-télégraphe du Chili.

Page 7 - Variétés de surcharges des timbres Consumos des Philippines.

 

N°326
8 pages
Février 1890

 

Chronique.

...

NOSSI-BÉ.
Présentation de l'arrêté du 25 juillet 1889 envoyé M. Le Roy d'Etiolles ...

...

Page 15 - L'exposition philatélique de Munich.
Monsieur J.-B. Moens à Bruxelles.
Je n'ai ni le droit, ni la volonté de justifier les récompenses données parle Jury à l'exposition de
Munich, contre les attaques des exposants qui n'ont eu qu'un succès d'estime, mais je réclame la
faveur de présenter quelques observations pour édifier vos lecteurs.
1° Les noms des membres du Jury ont été annoncés des premiers, partout ;
2° Il y avait trente médailles, dont quatre ont été décernées aux membres du Jury;
3° Lorsqu'il y avait concurrence entre un exposant et un membre du jury, celui-ci sortait du
Comité et le vote avait lieu en son absence :
4° Les médailles décernées aux membres exposants du jury l'ont été en faveur de MM. E. Petritz,
Th. Haas, C. Lindenberg et moi.
M. Petritz a, comme vous l'avez dit, retourné sa médaille, fait dont vous semblez heureux, puisque
vous le mettez hors de cause.
M. Haas n'avait pas de compétiteur dans sa classe: une librairie philatélique de 500 volumes,
qui était la collection de sa vie...
Quant à moi, lors de mon arrivée, on m'a prié de faire partie du jury, sous la condition absolue
d'être hors concours comme les autres membres.
J'y ai consenti et ce n'est que deux jours après que j'ai su que le jury était revenu de sa décision.
J'ai offert, avant la publication du résultat du concours, de céder ma médaille d'or à un exposant
qui avait quelque mérite à l'avoir: je réitère mon offre aujourd'hui. Enfin, si la société de Londres,
par exemple, pense que la médaille ne m'est pas due, je suis prêt à la restituer.
Reste M. Lindenberg qui semble avoir été la cause de votre critique acerbe. J'ai eu le plaisir de
faire votre connaissance et celle de M. Lindenberg. je n'ai qu'à me louer de tous deux. Permettez-moi
cependant de vous faire observer que votre réputation et votre position philatéliques n'ont pas
besoin de médailles de bronze ou d'argent et qu'il eût mieux valu passer sous silence cet incident
et vous contenter de l'estime de vos amis, dont moi "farceur" je suis heureux d'être du nombre.
Votre tout dévoué,
M. P. Castle.
Donc, le premier mouvement, qui est toujours le bon, a été pour le jury de se mettre hors concours :
mais le second mouvement a suivi de près le premier. Ce jury exceptionnel, ce farceur de Jury ,
comme dit le Timbre, a reconnu que personne n'était à même de juger de ses mérites comme lui-même :
il est donc revenu purement et simplement de sa décision et s'est posé carrément concurrent
de ceux qu'il avait à juger !
il y avait trente médailles à décerner, nous apprend M. Castle, et le jury ne s'en est attribué
que quatre, de métal varié ! Mais n'est-ce pas là le comble de la modestie et de l'impartialité ? Car
enfin le jury pouvait tout aussi bien s'attribuer toutes les médailles....
On voit d'ici la scène qui s'est passée :
Un membre du jury est en cause, modestement il sort, car pour rien au monde il ne voudrait
entendre les louanges dont on va l'accabler. Plus tard, il rentre ému et triomphant. Je sait ce qui
l'attend. On lui passe au cou la rondelle, il sourit, toujours ému, reçoit les félicitations de ses collègues
et prend place à côté d'eux.
Même jeu pour les camarades, tour à tour modestes, émus et triomphants.
Eh bien ! devant une abnégation aussi rare, nous demandons un supplément de récompense pour
chacun des membres d'un jury aussi bien composé :
une aubade par exemple ne serait pas de trop (nous avons failli écrire charivari !)....
On doit la vérité à ses amis. Nous dirons donc à M. Castle :
Vous avez peut-être mérité 100 fois la médaille que nous vous reprochons, mais dans les conditions
où elle vous a été offerte, elle ne vous appartient pas, vous n'avez aucun titre et cela malgré la
douce violence qu'on vous a faite:
A MM. Lindenberg et Haas, que nous ne connaissons pas, nous n'avons pas de conseil à leur
donner, ils semblent, du reste, trop tenir à leurs rondelles si laborieusement gagnées, que pour leur
faire entendre raison. Mais c'est égal, se voir décerner une médaille d'argent parce qu'on a exposé ce
qu'on appelle " la collection de sa vie " le labeur d'autrui, c'est là une idée géniale qui ne pouvait
germer qu'à Munich où les gens d'élitres ne manquent pas.
L'incident est clos.

Page 16 - Sedang ! Sedang ! Sedang !
Après avoir longtemps hésité, M. Frémy s'est enfin décidé à parler... pour ne rien dire.
Il compare l'Etat de Sedang aux petits Etats de l'Inde C'est tout simplement enfantin. Les Etats
de l'Inde sont régulièrement constitués, ont un souverain reconnu, des postes et des timbres. Au
contraire, le Sedang est tout à fait inconnu, a eu un souverain de hasard, qu'il ne doit certes pas
regretter et n'a jamais eu de postes. Que ferait-il alors de timbres dont l'utilité pour lui serait celle
d'un peigne à un chauve ? Et parce qu'il a plu à un joyeux drille, écoutant les conseils d'un ou de
plusieurs spéculateurs, pour se créer des ressources, de mettre en circulation à Paris des images
de la forme d'un timbre, il faudrait les accepter pour la collection, mais ce serait le comble de l'absurde.

On nous dit, les décrets sont authentiques.
Nous n'avons jamais nié qu'ils ne fussent de M. Mareyna, les sottises qu'ils renferment ne sont-
elles pas là pour nous l'apprendre.
Des 22 lignes écrites par le propriétaire de l'Echo, nous retenons ceci: " Les timbres de
Sedang sont morts-nés, " mais après cet aveu, craignant aussitôt des demandes de remboursement
de ses acheteurs, notre confrère ajoute : " Si l'ex-roi était retourné dans ses Etats, comme il l'avait
promis, l'authenticité des timbres n'aurait pas donné lieu à aucune contestation. "
M. de la Palisse n'aurait pas mieux dit : " Si les timbres étaient authentiques, ils ne seraient pas faux. "
Mais puisqu'on avoue que les timbres sont morts-nés et qu'il n'y a pas de postes à Sedang, que
M. Mareyna n'est pas plus roi des Sédangs que vous et moi, que sont donc les timbres qu'il a
créés? d'ignobles carottes dont on vend même des exemplaires oblitérés pour les gogos qui jugent
qu'un timbre est authentique lorsqu'il est maculé.
Preuve que les timbres ne devaient jamais voir le jour à Sedang, c'est ce que nous a dit le secrétaire
de S. M. Marie i er à Bruxelles : " Les décrets seront rapportés, ces timbres ne seront pas émis,
il y en aura d'autres. " Est-ce clair?
Il ne reste qu'une issue pour terminer cette misérable affaire. Que les spéculateurs et vendeurs
renoncent aux bénéfices qui ne leur appartiennent pas, qu'ils annoncent le remboursement des sommes
versées, ils prouveront ainsi que, s'il y a eu tentative de duperie, la garantie d'authenticité qu'ils
ont donnée n'est pas un leurre et qu'ils ne considèrent pas l'argent encaissé comme définitivement
acquis.
Dans le cas où M. Frémy persisterait à ne pas désintéresser ses acheteurs, nous demanderions à
la Société française de timbrologie si elle se montrera moins chatouilleuse envers M. Frémy que la Société
philatélique de Paris ne s'est montrée vis-à-vis de l'agent accrédité du roi des Sédangs.
P. S. — Nous mettions sous presse quand nous apprenons que M. Frémy, ne pouvant pas plus fournir
que son compère, Dorsan Astruc, des explications à la Société philatélique de Paris qui les lui
demandait, a envoyé sa démission de membre, qui a été immédiatement acceptée.
Tout se réduit donc à une misérable question d'argent : on encaisse volontiers, ou ne rembourse
jamais.
Quant à la garantie d'authenticité.... Turlututu!

 

N°327
8 pages
Mars 1890

 

Chronique.

...

MADAGASCAR.
La disette règne encore à Madagascar. Un arrêté du résident-général, nous dit M. M. Langlois, en date de 8 décembre
1889, a décidé que les timbres de 25 centimes seraient employés comme 5 par la surcharge noire 05 sur le 25...

...

Page 27 - Variété du 20 paras 1863 de Turquie.

Page 28 - Ce qu'on voit sur les timbres.
Sous ce titre, notre vieil ami Arthur publie parfois des articles fort intéressants. Nous ne savons
s'ils pèchent tous par l'inexactitude, comme celui que nous allons critiquer, dans ce cas ils appartiennent
au domaine de la haute fantaisie . c'est fâcheux !
Parlant des armes et couleurs de Belgique, ce cher Arthur imprime les lignes suivantes :
" Dans la journée du 26 août, tandis que la garde bourgeoise s'organisait, et qu'une foule se pressait
sur la grande place, deux jeunes geus de bonne famille se saisirent de l'échelle du réverbère placé
au-dessus de l'hôtel de ville, et attachèrent à ce réverbère un drapeau aux trois couleurs, rouge,
jaune et noir, ce fut là qu'elles virent le jour pour la première fois. "
Nous pouvons affirmer à notre confrère que les échelles de réverbères n'ont jamais été attachées
au-dessus de l'hôtel de ville qui a 114 mètres. Ce serait un endroit peu commode et trop élevé que
pour aller chercher et remettre chaque soir les échelles; nous dirons ensuite que le drapeau belge
n'a pas été attaché à un réverbère, mais au balcon de l'hôtel de ville et qu'une seule personne s'est
chargée de ce soin ; que pour y parvenir, on ne s'est jamais servi d'échelle; enfin qne les couleurs belges
n'ont pas été arborées non plus ce jour là pour la première fois, puisqu'elles étaient le drapeau de la
révolution brabançonne (1789-90). Pour ces motifs, les couleurs des armoiries n'ont pu servir non plus
en 1830 à former le drapeau de l'indépendance belge qui existait, on le voit, depuis longtemps.
A part ces petites rectifications, l'article est exact. Voici du reste comment les choses se sont
passées. Nous l'avons relaté dans notre brochure sur les Timbres de Belgique :
Une main demeurée inconnue avait arboré le drapeau français. M. jottrand père, dans une lettre
adressée au Droit, raconte comment la substitution eut lieu:
" La question du " comment faire " nous jetait dans quelque perplexité. Presque tout le monde,
surtout les jeunes Belges, avait oublié les vieilles couleurs de la révolution des patriotes de 1789.
Des souvenirs de famille avaient, toutefois, servi à me faire garder la mémoire de ces couleurs, tout
à la fois nationales et démocratiques, je possédais les insignes .militaires d'un parent qui avait
servi dans l'armée du général Vandermersch; ils étaient aux trois couleurs : rouge, jaune et noir, de
l'étendard de notre république de 1789-90, la première importation sur notre continent d'Europe,
des idées américaines ; à preuve, l'appelation République des Etats Belgiques Unis. Je proposai à
Ducpétiaux de réarborer notre drapeau d'alors. Il s'en chargea, et courut sur-le-champ vers l'hôtel
de ville; acheta sur sa route, dans un magasin d'aunages — celui des demoiselles Abts, alors au
coin, à gauche, de la rue de la Colline et du Marché aux Herbes — trois bandes de mérinos aux
couleurs susdites, qu'il fit coudre à la hâte ; et alla les arborer au bout d'une perche grossière, à la
place du drapeau français, qu'il abattit sans opposition de personne.
'' Ducpétiaux vint rendre compte au bureau du Courrier des Pays-Bas des heureux résultats de son
expédition improvisée. Cela s'était passé de 9 à 11 heures du matin; je m'en souviens comme si
c'était d'hier ; le soir, tout Bruxelles avait adopté les anciennes couleurs brabançonnes. "

 

N°328
8 pages
Avril 1890

 

Chronique.

...

DIEGO-SUAREZ.
Voici le type du timbre décrit le mois passé. La surcharge est comme nous l'avons dit, oblique et imprimée en bleu...

...

Page 40 - Affaire Sèdang.
Suite et fin.
Voulant contrôler les assertions du sieur Mareyna, plus connu sous le sobriquet de roi des
Sédangs, et de ses acolytes, nous avons écrit à l'Annam à une personne que sa position officielle
permet de nous renseigner d'une façon certaine.
Voici quelle est sa réponse :
Cher Mr
Je reçois votre lettre du 13 décembre me demandant des renseignements sur le soi-disant Roi des Sédangs.
Il suffit de consulter une carte pour voir que le Sedang fait partie de l'Annam et par conséquent dépendant de notre
Protectorat, en un mot, qu'il n'y a pas place pour un aventurier.
Les soi-disant fidèles sujets du Roi Marie 1er sont des gens à demi-sauvages, dont le nombre peut être estimé à 10,000 environ.
M. Mareyna ayant reçu du Gouverneur de la Cochinchine des subsides à condition d'abandonner Saigon!!! se porta vers le
Sedang où, entre parenthèses, ou comptait, sans aucun doute, qu'il resterait. Il en est revenu après s'être proclamé lui-même Roi de
cette peuplade et depuis, il a eu une série d'aventures comme faisant des dettes partout, il quittait un endroit lorsqu'il n'y
avait plus moyen pour lui d'y rester.
L'émission de timbres a dit être un de ses expédients et peut-être un des plus lucratifs. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il ne
peut plus revenir par ici; qu'avant des siècles il n'y aura pas de bureaux de postes chez ses fidèles mais sauvages sujets et que
tout ce qui a pu être raconté au sujet de sa Royauté est absolument de la fantaisie pour ne pas dire plus.
En un mot, c'est un bon truc pour faire des dupes et si le banquier qui a-ce-truc dort sans inquiétude ni remords, c'est qu'il
est complice. Je le plains toutefois, car il ne deviendra jamais ni ministre des finances... ni celui des postes et télégraphes du
Royaume des Sédangs.
Je vous prie, etc.
X...

Après cette lettre on peut clore toute discussion, nous semble-t-il, mais les acheteurs trop confiants
devront faire leur deuil d'un argent qui ne leur sera pas restitué. Mareyna vient au reste de s'embarquer
à Anvers le 15 janvier sur le Sachsen pour des rives plus hospitalières, abandonnant à Bruxelles,
sa belle en pleurs, n° 2, lui jurant qu'il reviendrait peut-être; Astruc, le mystificateur des postes
(voir sa circulaire n° 323 de ce journal), continue à cacher sa couardise derrière son homme de
) paille; Ch. Schaupmeier, dit Ch. Solrac, après avoir écrit sa page d'histoire des Sédangs, a vu sa
plume frappée de paralysie et lui-même, atteint d'une surdité incurable qui l'empêche d'entendre,
toute demande de remboursement (prions pour lui ! ); quant au jeune et trop intéressé Frémy, le
nourrisson des jeux d'esprit, après avoir vu sa conduite désapprouvée par les sociétés philatéliques
de Paris, d'Amsterdam et de Dresde, dont il a dû se retirer, après avoir entendu tout récemment la
décision de la Société française de timbrologie "lui rendre sa liberté d'action", il est fermement
résolu de ne pas désintéresser ses acheteurs et reste où il est si bien, à Paris, le refugium peccatorum,
en attendant qu'il exhale enfin une colère plusieurs fois annoncée, plusieurs fois rentrée.
Demandez, la grande colère du jeune Frémy !
Dernier écho :
Un hôtelier d'Ustende a adressé une requête au président du tribunal de 1ere instance tendant à être
autorisé à assigner en justice S. M. Marie 1er , roi des Sédangs, en paiement d'une somme de
7,500 francs que S. M. (?) devait payer endéans une quinzaine et en garantie desquels elle a remis
comme gage un collier de perles fines enfermé dans une cassette scellée du sceau royal.
Le créancier demande à être autorisé à ouvrir la cassette et à mettre le gage en vente.
Le malheureux n'y trouvera probablement que des soi-disant timbres de Sedang au lieu de perles fines !
Le domicile de S. M. est actuellement inconnu. L'assignation a été faite à son dernier domicile à
Bruxelles, boulevard du Hainaut, où S. M. (?), qui est l'objet de poursuites de la part du Gouvernement
français, habitait sous le nom de comte de Drey. L'affaire sera appelée le 2 avril courant.

Page 40 - Les ventes publiques de timbres.
Il se fait depuis longtemps des ventes publiques de timbres à Londres et aux Etats-Unis, où les timbres
arrivent parfois à être vendus, dit-on, à des prix vraiment fantastiques. Désintéressé dans la
question, depuis qu'on nous a livré un chat pour un lièvre, nous ne nous sommes plus inquiété des
ventes; nous n'avons pas même cherché à savoir s'il n'y avait pas là des « entraîneurs » et si les adjudications
étaient bien réelles ou si elles n'étaient seulement que fictives. Cela importe peu du reste.
Mais ce qui importe beaucoup, c'est que l'acheteur ne soit pas dupe de sa confiance. Il faut pour cela
surtout que le Directeur des ventes soit apte à distinguer un timbre vrai d'un faux, en un mot qu'il
soit expert. Or, c'est ce qui n'est pas. Nous pourrions en citer qui sont loin d'être à la hauteur et
qui acceptent par conséquent tout ce qui se présente pour être vendu à l'encan. Ce sont donc les faussaires
et les filous qui seuls profitent de ces ventes, parce qu'elles leur permettent de placer facilement
leurs produits anonymement et à réaliser des bénéfices illicites.
Pour ne citer qu'un exemple, nous parlerons de cette mésaventure toute récente arrivée à un de nos
correspondants qui, donnant commission pour une rareté, ne reçut, au lieu du merle blanc qu'il
attendait et qui devait assurer en partie son bonheur ici bas, qu'une ignoble carotte consistant en un
timbre oblitéré porteur d'une double surcharge sur l'oblitération. Lorsqu'un Directeur de ventes n'est
pas à même de distinguer un piège aussi grossier, n'est-il pas responsable de cette adjudication ?
Nous ne le croyons. Malheureusement, il n'en est pas ainsi et les ventes publiques deviennent par le
fait de véritables traquenards.

Avis aux pigeons désireux d'être plumés !

 

N°329
8 pages
Mai 1890

 

Chronique.

...

FRANCE.
Le timbre de 75 centimes, devenu inutile, est supprimé par décision ministérielle. Il sera remplacé par un timbre, plus utile, de 50 centimes.

...

Page 47 - Principauté de Monaco, par Albert Robyns d'Inkendaele.
Considérations sur l' Union douanière avec la France. SERVICE POSTAL.

Page 48 - Exposition philatélique de Vienne.
Le secrétaire de l'exposition philatélique de Vienne a eu l'obligeance de nous informer par
dépêche télégraphique que le jury nous avait décerné la médaille d'or pour nos ouvrages de la
Bibliothèque des timbrophiles et nos journaux que nous y avons exposés.... précisément comme à Munich.
Merci au jury de Vienne d'avoir donné la leçon au jury de Munich et de s'être rallié aux décisions
antérieures prises vis-à-vis de nous à Paris et à Amsterdam.

 

N°330
8 pages
Juin 1890

 

Chronique.

...

FRANCE.
Le nouveau 50 centimes a paru le 1er mai dernier, type des autres valeurs :
50 centimes carmin, type sage.

...

GUADELOUPE.
Nous trouvons dans la Revue Philatélique, la copie du décret émettant les timbres de 5 centimes, surcharge noire sur le 1 centime dont il a déjà été
ici question et dont M. Langlois possède un exemplaire avec la surcharge renversée...

...

Page 54 - Les timbres 5 pesos 1879 et 1 peso 1884 de Tolima, par G. Michelsen.

Page 56 - Le 2 reales bleu, 1851, d'Espagne.

Page 56 - Les ventes publiques de timbres.
Une victime des ventes publiques de timbres, dans le but fort louable de prémunir les autres contre
les mésaventures qui lui sont survenues en achetant des timbres par commission, a eu la naïveté
de confier ses chagrins ... au jeune Frémy !
Celui-ci, sans sourciller, sans protester, a enregistré la plainte, preuve qu'il compatit aux malheurs
des timbrophiles... lorsqu'il n'est pas en cause.
La victime, quoique fort intéressante, a tort de se plaindre. Une des conditions de vente, est,
qu'il n'est admis aucune réclamation après l'adjudication. Donc, l'acheteur est prévenu de ce
qui l'attend et s'il veut courir les risques de l'aventure, il n'a absolument que ce qu'il a voulu.
Combien est différente cette façon d'annoncer à son de trompe (nous ne l'avons pas cherché)
que les Sédangs sont authentiques, que les décrets le sont aussi et que toute garantie est donnée à
l'acheteur. Et quand il est prouvé que décrets et timbres ne valent pas plus que l'aventurier qui
les a émis, on fait un pied de nez à celui qui réclame un remboursement.
N'est-ce pas là le comble de l'impudence, si ce n'est le comble de la bêtise?

 

N°331
12 pages
Juillet 1890

 

Chronique.

...

DIÉGO-SUAREZ.
La Revue philatélique publie l'arrêté suivant relatif à la transformation du timbre de 25 centimes.

...

Page 61 - Les revendications de M. Chalmers.

Page 63 - L'Exposition timbrophilique de Londres.

Page 64 - Première Exposition philatélique de Vienne, 20 Avril. — 4 Mai 1890.

 

N°332
8 pages
Aout 1890

 

Chronique.

...

FRANCE.
Le timbre de 50 centimes a reçu la surcharge 2 piastres 2, en noir, depuis juin dernier:
2 piastres sur 5o c, rose, surch. noire
Le 7 mars dernier, une décision ministérielle supprimait le timbre-poste de 75 centimes comme
étant inutile. De nombreuses protestations ayant eu lieu, notamment par les bijoutiers qui expédient un
grand nombre de menus objets uniformément déclarés pour une valeur de 50 francs et frappés
par suite d'une taxe de 75 centimes, le ministre du commerce, de l'industrie et des colonies françaises,
après enquête, a décidé le rétablissement du timbre à 75 centimes qui sera imprimé en violet foncé sur
fond orange.
Voici l'extrait du Bulletin mensuel des postes et des télégraphes de juillet 1890 relatif à cette émission :
Par décision ministérielle du 7 juillet 1890 le timbre-poste a 35 centimes est supprimé, et le timbre-poste
à 75 centimes qui avait été lui-même supprimé par décision ministérielle du 7 mars dernier est rétabli.
Le nouveau timbre-poste à 75 centimes sera imprimé en violet foncé sur fond orange comme l'est le timbre
actuel à 35 centimes, et il sera mis en circulation le 15 octobre prochain.

Divers journaux rapportent qu'on vient d'arrêter à Belfort un individu porteur de trois mille francs
de timbres-poste français à 15 centimes reconnus faux. Ces timbres sont des mieux imités et ne
diffèrent que par le perforage. La fabrication doit avoir eu lieu en Suisse.

Depuis le 1er juillet, la carte à 10 centimes a été livrée à la circulation, imprimée en noir sur carton chamois :
10 centimes, noir sur chamois

 

 


La Carte postale nous apprend que " depuis quelque temps on voit apparaître des spécimens de
la carte au type ci-dessus, avec " 5 centimes pour la même ville " et 2714 — Décembre
1876 " à l'angle inférieur droit. Ces cartes avaient été préparées à cette date par l'imprimerie
nationale, en prévision d'une réduction de taxe.
" Cette réduction n'ayant pas eu lieu, les cartes ne furent pas mises en service, mais utilisées par l'administration
comme fiches après avoir été recouverte d'un feuillet blanc au recto pour cacher l'impression.
" C'est en décollant le feuillet que l'on met à jour les cartes offertes aux amateurs, qui présentent
par suite, des restes de gomme ou des traces évidentes de nettoyage.
" A classer donc, parmi les cartes préparées et non mises en cours et ne pas payer les prix élevés
qui en 'sont demandés. "
Vu une carte de service ayant l'inscription suivante :
(Décret du 1er décembre 1890).
Contributions directes.
Ce côté est exclusivement réservé à l'adresse du destinataire et au contreseing du fonctionnaire expéditeur.
Monsieur
à.

Il y a quatre lignes d'adresse; à gauche, en biais: Le . . . des contributions directes : a droite,
angle supérieur, un cercle précédé de : Timbre à date .
Sans valeur, noir sur carton blanc.

Page 81 - Première exposition philatélique de Vienne
(Suite et fin, voir le n° 331).

Page 82 - Les timbres piqués de Grèce.

Page 83 - Histoire de la Poste aux lettres à la Nouvelle Galles du Sud.

 

N°333
8 pages
Septembre 1890

 

Chronique.

Page 90 - Histoire de la poste aux lettres à la nouvelle Galles du Sud.
(Suite et fin, voir numéro 132.)

Page 92 - Les types de journaux d'Autriche, 1867.

 

N°334
8 pages
Octobre 1890

 

Chronique.

...

DIÉGO-SUAREZ.
On nous annonce de nouvelles surcharges au type figurine...
...

RÉUNION (ILE DE LA)
La Revue Philatélique décrit une carte dont on aurait vu des exemplaires oblitérés : Sainte Rose
30 Juin 1874, date antérieure à celle des premières cartes connues. Elle aurait pour inscription :
Ile de la Réunion
Carte Postale destinée à circuler à découvert dans la circonscription du même bureau.

...

ZANZIBAR
C'est le moment ou jamais de répéter comme jadis un collaborateur de l' Ami des timbres : Goutez-en,
goûtez-y, goutez Zanzibar, car il paraît que les timbres de Zanzibar sont arrivés.
Seulement il sera bon de ne pas trop goûter du Zanzibar, pensons-nous.

...

Page 103 - Les enveloppes de Suède.

 

N°335
8 pages
Novembre 1890

 

Chronique.

...

FRANCE.
Le carton de la carte à 10 centimes a la teinte chamois très foncé depuis le 1 5 septembre dernier :

Le timbre à 75 centimes, retiré si étourdiment, est reparu depuis le 15 octobre :
75 centimes, noir sur orange.

On se sert pour les colis postaux, dans Paris, du timbre ci-contre, représentant
deux serpents dans une roue ailée surmontée de la couronne murale avec foudres;
sur les côtés de la roue : N° — Dépôt et autour : Messagers nationaux — colis postaux ;
en bas, sur un cartouche : 25 centimes.
L'impression est noire sur papier blanc, piqué 11.
25 centimes, noir.
L'administration, en collant un de ces timbres sur le paquet, délivre un semblable
non gommé, à l'expéditeur, comme preuve d'affranchissement, ce qui n'est pas bien adroit, car il
serait plus facile de donner une souche avec le même numéro plutôt que la reproduction exacte
du timbre, ce qui amènera inévitablement des abus.

...

Page 112 - Les réimpressions d'Antioquia.

Page 114 - Les premiers timbres des Indes anglaises.

Page 115 - Dernières nouvelles. DIÉGO SUAREZ.

Nécrologie : Décès de Félix CAROTTI le 8 octobre 1890.

 

N°336
8 pages
Décembre 1890

 

Chronique.

...

FRANCE.

La Revue Philalelique a vu une bande de papier chamois ayant 318mm sur 53 de haut et le timbre
1 centime aux deux extrémités.
Cette variété n'est pas difficile à obtenir. Il suffit pour cela, de présenter au timbrage, des feuilles
sur lesquelles on réclamera deux timbres dans la largeur et au lieu de séparer les feuilles en deux,
on les séparera après le second timbre.

...

MAYOTTE.

 

 

Cette possession française a fait usage de la carte ci-dessus que fait connaître
la Revue Philatélique. Elle rappelle par ses inscriptions et sa disposition les cartes des colonies.

...

NOSSI BÉ.
De l'émission juillet 1889, M. Le Roy d'Etiolles nous fait connaître le 5 c. avec petit chiffre, imprimé
sur les 10 et 20 centimes.

...

REUNION.

 

 

Voici le fac-similé de la carte signalée n° 334.

...

ZANZIBAR.
Ce ne sera pas encore cette fois que nous goûterons du Zanzibar. Il parait, d'après ce que dit le
Stamp News, que ces timbres sont des carottes d'un nommé Ponney. Continuez, jeune homme, vous irez loin.

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Page 125 - Le timbre de Patzcuaro.

Page 125 - Bibliothèque des timbrophiles.
M. Westoby vient de résumer en un joli volume d'une centaine de pages, le catalogue complet des
timbres-poste, enveloppes, bandes et cartes de la Grande Bretagne, depuis 1840 à 1890. Cet ouvrage,
illustré de tous les types de timbres, est un réel progrès sur tout ce qui s'est fait jusqu'ici : on est
fixé en quelques mots sur tout ce qu'on a à apprendre.
La Société Philatélique de Londres vient également de faire paraître un nouveau volume : The
Stamps of Tasmania, par A.-F. Bassett Hull. Déjà, en 1887, la Société Philatélique de Londres avait
publié une histoire assez complète des timbres de cette colonie anglaise. L"auteur a pensé qu'il
pouvait achever ce travail en apportant toutes les pièces officielles qui existent, tant sur les timbres-
poste que sur les enveloppes, cartes et timbres fiscaux et en élucidant tous les points restés obscurs.
Nous pouvons affirmer que M. Bassett Hull a parfaitement réussi dans son entreprise et que nous
possédons aujourd'hui, dans ses moindres détails, tout ce qui peut intéresser les timbrophiles sur les
timbres de la Tasmanie.
En plus de la reproduction de tous les types en phototypie, nous avons, heureuse innovation, une
carte géographique de ce pays.
Tous les timbrophiles voudront certainement se procurer ce livre et donner ainsi un encouragement
aux écrivains qui consacrent leur temps à rendre l'étude des timbres utile et instructive.

Page 126 - Le timbre à souche de Russie.

Page 126 - Trois raretés d'Espagne.

Page 127 - Les Maisons de confiance.

Un de nos correspondants nous écrit :
« Un marchand de timbres nommé Krippner, de Freiberg (Saxe),a été arrêté sur la dénonciation de
M. H. Decker.de Hanovre,et de M. Holman. On a trouvé chez lui plus de cinquante griffes d'oblitération,
fausses.
La spécialité de ce Mr consistait à annuler des timbres qui, neufs, sont bon marché et annulés, rares !
» En prison, il a dit que son principal débouché était l'Amérique.
» Les fausses annulations sont exécutées avec une adresse inouïe, tout le monde s'y est laissé
prendre et ce n'est que la grande quantité de certains timbres rares qui a donné l'éveil. Cela va
faire réfléchir plus d'un amateur d'annulations et triompher votre principe de donner la préférence
aux timbres neufs, pour le moment du moins, car pas plus que les amateurs d'antiquités ne se laissent
décourager par les fabriques de bibelots anciens, les amateurs de timbres ne se laisseront décourager
par les Krippner et autres.
» Il parait que l'individu a amarré une forte somme en peu de temps à ce métier, car on me dit
qu'il a de la fortune. »
Nous espérons que le sieur Krippner sera recompensé suivant ses mérites, mais il en est d'autres,
aussi coupables, qui ne rendent pas l'argent qu'ils ont encaissé indûment en garantissant comme
authentiques des timbres qu'ils savaient faux, et qui jouissent encore de l'impunité.
Faut-il nommer M. Dorsan Astruc devenu aujourd'hni Astruc Dorsan, qui, après avoir été
l'agent accrédité(! !)et le complice de S. M. Marie 1er, roi des carottiers, a le toupet d'annoncer dans
l'annuaire Frémy ! ! ! que sa maison « a été fondée
en 1860 ! ! 1 qu'elle est la plus ancienne ! ! ! la plus importante ! ! ! et qu'elle ne s'occupe que des
TIMBRES AUTHENTIQUES ! ! ! »
Et les Sedang S. V. P. qui ont laissé de si tristes souvenirs dans les albums et dans les bourses des
amateurs, qu'en faites-vous, ô suave Astruc ?
Le Timbre annonce que le Sr H. Koch, de Vienne, vient de suspendre ses paiements. « Vient » est une
figure de rhétorique ; le fait est qu'il les a toujours suspendus pour nous.

Page 127 - EN SOUSCRIPTION:
SEPTIÈME éditions du Catalogue prix-courant illustré de TIMBRES-POSTE
Timbres-taxe, bandes, enveloppes, cartes, télégraphes, mandats, offices particuliers, timbres
de chemins de fer, essais, etc., etc. par J.-B. Moens
Le volume sera grand in-8° jésus à 2 colonnes de 1200 à 1400 pages environ.
Il contiendra toutes les variétés en général et la nomenclature de tous les différents formats d'enveloppes.
Il sera illustré de plus de 8000 gravures imprimées séparément et dans le texte. Les différents
types de cartes postales seront tous reproduits soit en grandeur naturelle, soit en diminutif.
Désireux de fournir un travail ausssi exact et aussi complet que possible, nous prions instamment
nos lecteurs, correspondants et souscripteurs, de bien vouloir nous faire part, le plus tôt possible,
des erreurs et omissions qu'ils auraient pu rencontrer dans la 6 e édition de notre catalogue et de
nous en fournir la preuve s'il y a moyen. Afin de ne pas entraver la publication, nous espérons
qu'on voudra bien nous répondre par le retour du courrier si nous avions besoin d'avoir recours à la
bonne volonté de nos souscripteurs.
Conditions de souscription.
Cet ouvrage paraîtra par fascicule de 150 pages environ de texte et des gravures s'y rapportant. Il
sera terminé dans l'année.
Pour éviter les réclamations plus ou moins fondées qui se sont produites antérieurement, en
pareille circonstance, les envois seront expédiés recommandés.
Il ne sera donc admis aucune réclamation, lesquelles devront être faites au bureau de poste de destination,
dans le cas où, exceptionnellement, des fascicules ne parviendraient pas aux souscripteurs.
Le prix du volume, franco, est fixé comme suit :
a. Pour les pays de l'union postale universelle.
Les 400 premiers souscripteurs paieront fr. 30(1) (24 marks, 24 shillings, 6 dollars, 13 1/2 florins Autriche).
Les souscriptions suivantes sont fixées à fr. 40 (32 marks. 32 shillings, 8 dollars, 18 florins Autriche).
b Pour les pays hors de l'union.
Non recommandé, la différence de port en sus, fr. 5,00.
Toute demande qui ne serait pas accompagnée du montant (soit en mandat-poste, coupons d'intérêts
échus, billets de banque) sera considérée comme nulle.
Pour tout accusé de réception, il y a lieu d'ajouter le port de la lettre ou de la carte.
En présence des frais énormes que nécessite l'établissement de ce livre, et pour couvrir en partie
nos déboursés, nous attendrons pour nous mettre à l'œuvre d'avoir les 400 souscriptions qui nous
sont indispensables.
Nous prions donc les personnes désireuses de recevoir le catalogue, de nous en faire part immédiatement.

REPRODUCTION DES VARIÉTÉS DE TIMBRES.

A côté de cette spuscription nous en ouvrons une autre qui sera le complément de la précédente.
Nous avons pensé être utile à tous en donnant la reproduction fidèle des variétés de timbres telles
qu'elles ont été émises et cela par les nouveaux procédés aujourd'hui en usage.
C'est en présence des nombreuses contrefaçons qui se produisent chaque jour qu'il est devenu
indispensable de connaître les diflérentes variétés qui existent de certains timbres reproduits plusieurs
fois. Il sera donc aisé aux amateurs de s'assurer par eux-mêmes de l'authenticité de leurs timbres
ou de recomposer au besoin les diverses planches qui comportent un certain nombre de variétés.
Pour donner une idée de cette publication, nous reproduirons les planches de timbres comme nous
l'avons fait pour celle de Bamra page 106, n° 335.
Nous ferons de même pour tous les pays qui se trouvent dans ce cas, savoir ; Afganistan, Bamra,
Bhopal, Bolivie, Brème, Cundinamarca, Egypte, Etats confédérés, Etats-Unis, Etats-Unis de Colombie,
Guyane anglaise, Hanovre, Hawaii, Hayderabad, Inde portugaise, Japon, Jhind, Jummoo,
Kashmir, Labouan, Maurice, Nevis, Nouvelle Galles du Sud, Oldenbourg, Pays-Bas, Philippines,
Portugal, Queensland, Rajpeepla, Soruth, Suisse, Tasmanie, Tolima, Uruguay, Venezuela, Victoria
et peut être d'autres que nous passons.
Comme bien on le pense,nous ne pourons donner toutes les variétés, dont quelques-unes n'existent
dans aucune collection.
CONDITIONS DE SOUSCRIPTION.
a. Pour les pays de l'union postale universelle.
Pour les 400 premières souscriptions, fr. 10 (8 marks, 8 shillings, 2 dollars, 4 1/2 florins autrichiens).
Pour les souscriptions suivantes, fr. 15 (12 marks, 12 shillings, 3 dollars, 6 1/2 florins autrichiens).
b. Pour les pays hors de l'union.
Non recommandé. La différence de port en sus fr 2,50.
On peut soucrire facultativement :
a. Pour le catalogue.
b. — les reproductions des variétés,
c. — le catalogue et les reproductions.
Prière aux souscripteurs de donner lisiblement leur nom et domicile et adresser leur souscription à
J.-B. MOENS, 42, rue de Florence, Bruxelles. (Belgique).


(1) Les 400 premières souscriptions de la 6e édition ont été couvertes en moins de trois mois; actuellement les amateurs offrent
inutilement fr. 40 pour un exemplaire d'occasion.

Pour paraître en janvier 1891

HISTOIRE des TIMBRES-POSTE et de toutes les marques d'affranchissement employées en ESPAGNE
suivie de l'histoire générale des timbres fiscaux mobiles depuis leur origine jussqu'à nos jours.
(Janvier) 1840 — 1890 (Décembre)
par J.-B. Moens.
Joli volume grand in-8", jésus, de 500 pages environ, imprimé sur beau papier velin, illustré de
450 gravures sur bois, lettrines, têtes de pages, portraits et culs-de-lampe.
Cet ouvrage est divisé en deux parties. La première comprend les timbres-poste, les timbres de
de l'insurrection carliste, les enveloppes et timbres de retour, les timbres de franchise, les enveloppes
postales, les cartes postales, les timbres-télégraphe et enfin un chapitre des plus intéressant est consacré
aux curiosités postales : timbres-poste faux, timbres fiscaux et timbres étrangers ayant circulé en Espagne.
La seconde partie est réservée aux timbres fiscaux mobiles émis par le gouvernement, les municipalités
et les diverses corporations : collèges de notaires, avocats et procureurs.
On trouvera aussi des détails fort intéressants sur l'histoire et l'origine des armoiries tant de
l'Espagne que des villes qui ont émis des timbres : Barcelone, Burgos, Madrid, Malaga, Puerto de
Sta -Maria, Séville, Valence, Valladolid.
Prix : fr. 20. — Par la poste fr. 22.